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Allergie aux poils de chat
Précautions à prendre pour les éviter

Allergie aux poils de chat
© Shutterstock

Quelqu’un vient s’installer dans une maison où vit un chat : au bout d’un délai variable, la personne est secouée par des éternuements, ses yeux coulent, des démangeaisons apparaissent… Tous ces signes sont évocateurs d’une allergie aux poils de chat et font obligatoirement poser la question : que faire à part se séparer du chat, ce que personne ne souhaite évidemment ? 

l’allergie aux poils de chat met parfois plusieurs années à se développer. Il n’est pas toujours facile de faire le rapprochement quand on vit avec un chat depuis longtemps. la première chose à faire est donc de consulter un allergologue pour vérifier qu’il s’agit bien d’une allergie au chat et évaluer la gravité des symptômes.

La source de l’allergie : une protéine collée sur les poils

On parle d’allergie aux poils de chat mais en fait, ce ne sont pas les poils mais une protéine particulière contenue dans les sécrétions cutanées (salive, sébum…) qui est la substance sensibilisante. le résultat est le même : ces substances se collent aux poils quand le chat se toilette. En perdant ses poils un peu partout dans la maison, il dissémine les allergènes qui se retrouvent alors présents sur les meubles, tapis, vêtements, etc.

Plus le pelage est dense, plus la pression est forte dans l’environnement. Il n’est en effet pas nécessaire que la personne allergique touche le chat pour déclencher une réaction allergique. Côtoyer quelqu’un qui a des poils sur ses vêtements suffit parfois…

Diminuez la quantité d'allergènes dans la maison

Lorsque les signes d’allergie ne sont pas trop importants, plusieurs mesures d’hygiène peuvent améliorer nettement la situation. Le principe est d’éviter au maximum le contact entre la personne allergique et les poils du chat.

Brossez le chat très souvent

Idéalement, il faut brosser le chat dehors. Plus on brosse le chat, moins il perdra de poils à l’intérieur. Il est également conseillé de passer une serviette humide sur le chat plusieurs fois par semaine, pour nettoyer doucement son pelage.

Nettoyez l’habitation

Aérez quotidiennement la maison et aspirez les sols aussi souvent que possible, sans oublier les canapés, fauteuils, coussins et rideaux qui pourraient entrer en contact avec l’animal.

Délimitez les domaines de chacun

Le chat ne doit pas pénétrer dans la chambre de la personne allergique ni dormir dans son fauteuil favori ! Idéalement, il ne doit pas y avoir non plus de vêtements portés par les personnes au contact du chat dans cette chambre. Les vêtements doivent être soit lavés, soit rangés dans un placard séparé de celui qui contient les affaires de la personne allergique.

Désensibilisation aux poils de chat ?

Le processus de désensibilisation implique de faire des injections régulières de doses croissantes d’allergène, pour que le système immunitaire « apprivoise » la substance en question. Le processus s’étale généralement sur plusieurs mois et fonctionne bien pour les allergies respiratoires aux pollens ou aux acariens. L’efficacité est moins bonne dans le cas du chat mais de nombreuses personnes se déclarent cependant très soulagées par ce traitement. Les symptômes sont moins fréquents ou diminuent beaucoup d’intensité.

Vers un « vaccin » anti-allergie ?

Une nouvelle immunothérapie a récemment été mise au point contre l’allergie au chat. Des chercheurs ont étudié la principale molécule allergisante et ont identifié les fractions protéiques responsables de la réaction allergique. Ils ont ensuite synthétisé ces fractions qui ont été incorporées dans un « vaccin ». Le traitement comprendrait 4 ou 8 injections par an et il s’avère être une réussite totale dans bien des cas. Des essais cliniques sont cependant toujours en cours.

Prévoyez le pire

Vous êtes allergique au chat et vous êtes invité chez des personnes qui en possèdent ? Ayez toujours avec vous des médicaments qui pourront calmer les symptômes d’une crise allergique si elle se déclenche. Parmi les médicaments classiquement administrés, les antihistaminiques restent des valeurs sûres. Certains sont présentés sous forme de vaporisateurs nasaux.