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Dermatite miliaire féline

Dermatite miliaire féline
© Shutterstock

Une sensation de « grains de mil » sur la peau du chat : c’est à cette comparaison que la dermatite miliaire féline doit son nom. Ce type de lésions cutanées, très particulier au chat, peut être une des manifestations d’une hypersensibilité aux piqûres de puce.

Soupçonnez la présence de puces

Si vous caressez un chat atteint de dermatite miliaire, vous avez la sensation que la peau est rugueuse sous le pelage, comme si de multiples petits grains de sable étaient collés à la peau. En écartant les poils, vous distinguez de nombreuses petites zones en relief, de la taille d'une tête d'épingle, recouvertes d’une croûte brun-noir très adhérente, qui ressemblent à des grains de mil.

Des lésions dorsales pouvant se généraliser

Les lésions de dermatite miliaire apparaissent en général d’abord sur la ligne du dos, de la tête à la queue mais avec une fréquence plus importante dans la région lombaire. Chez certains chats, d’autres zones sont concernées : les cuisses, l’abdomen, la face…

En enlevant une croûte, vous découvrirez une petite plaque dénudée et rouge, indiquant l’inflammation cutanée. Après cicatrisation, les lésions laissent souvent des petites traces sombres sur la peau.

Les puces mais pas seulement…

Si vous découvrez ces petites lésions cutanées, votre premier réflexe doit être de penser à l’éventualité d’une infestation par les puces, même si votre chat ne se gratte pas beaucoup, même si vous ne voyez pas de puces sur lui, même si le printemps n’est pas encore vraiment installé, même si votre chat vit en appartement…

Ces petites bêtes s’adaptent à tous les environnements et peuvent se développer sans que vous le sachiez ! l'allergie aux piqûres de puces est en effet la principale cause de dermatite miliaire chez le chat, surtout lorsque des lésions sont présentes sur le cou.

D’autres causes sont pourtant envisageables : allergie alimentaire ou de contact, autres maladies parasitaires, réaction à l’administration d’un médicament, problème immunitaire…

En France, le mois de mars signe le début de la grande saison de réapparition des puces, surtout pour les animaux qui sortent. Soyez donc très attentif au comportement de votre chat et à l’aspect de son pelage et de sa peau : léchage du pelage anormalement fréquent, grattage, poils cassés, perte de poils importante, dermatite miliaire sont autant de signes très évocateurs de la présence de ces parasites.

Lorsque l’infestation est forte ou que le chat est particulièrement sensible aux piqûres de puces, il peut aller jusqu’à s’infliger des lésions graves avec ses griffes.

Plus de 90 % des chats qui se grattent souffriraient d’allergie aux puces et la sensibilisation peut survenir chez des chats très jeunes, de moins d’un an.

Dans le doute, traitez contre les puces

Au cas où votre chat serait allergique aux puces, même une faible infestation suffit à entretenir les symptômes. L’objectif est d’éliminer complètement les insectes de son pelage et d’empêcher ensuite qu’il ne puisse être recontaminé.

Il existe aujourd’hui des présentations faciles à utiliser et très efficaces. En 24 à 48 heures, l’animal peut être débarrassé de ses parasites et vous verrez très rapidement son comportement et son pelage s’améliorer.


La régularité des traitements est essentielle pour prévenir les récidives d’allergies aux puces. Chez un animal très exposé aux puces (qui sort et/ou qui peut entrer en contact avec d’autres chats à l’extérieur), il faut en principe renouveler les administrations une fois par mois pendant la saison à risque. Les modalités de traitement varient cependant avec les produits. Vous avez le choix entre les sprays, les pipettes à application cutanée, les formes en comprimés…